Le site combat-monsanto.org relaie des informations vérifiées et vérifiables sur le groupe Monsanto (et Bayer aussi désormais) à partir d’articles de presse, d’alertes scientifiques et partage les mobilisations citoyennes contre la firme et ses agissements.
À la une
Etiquetage des "OGM cachés", 4 actions menées par Combat Monsanto et ses alliés
Alerte action : étiquetons les "OGM cachés"
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Des plantes OGM rendues tolérantes à des herbicides par mutagenèse, principalement du tournesol et du colza, et plus marginalement des endives et du maïs, sont cultivées en France depuis plusieurs années. Pourtant, la loi française et la réglementation européenne n'autorisent pas la culture d'OGM en plein champs sans des autorisations spécifiques préalables. Ces règles imposent aussi que ces produits fassent l'objet d'un étiquetage strict pour avertir les consommateurs, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Combat Monsanto et ses partenaires ont décidé de passer à l'action désobéissante avec votre aide pour faire interdire ces "OGM cachés".
Quelle action ?
Nous appelons chacun.e à constituer des groupes locaux autonomes et autogérés qui vont s’organiser pour mener des actions d'étiquetage des produits contenant des "OGM cachés" dans les grandes surfaces afin d'avertir les consommateurs et d'interpeller le gouvernement. Un kit de mobilisation et d'action est à votre disposition ici.
« OGM cachés », le gouvernement nous prend pour les cobayes des firmes agrochimiques
Les ONG auteures de cette tribune déplorent « l’inertie des pouvoirs publics » qui ont permis aux cultures d’« OGM cachés » de se poursuivre en France. Ces « éponges à pesticides » mettent pourtant en danger consommateurs et agriculteurs.
Il y a un an, le 25 juillet 2018, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt historique concernant les biotechnologies végétales.
Elle répondait à plusieurs questions posées par le Conseil d’État, à la suite d’un recours juridique de neuf organisations [1] paysannes et de la société civile françaises. Il s’agissait pour elles d’obtenir un moratoire sur la vente et la culture des variétés rendues tolérantes à des herbicides (VrTH).
Le Conseil d’Etat ferme la porte aux « nouveaux OGM »
Vendredi 7 février, le Conseil d’État a considéré que les plantes obtenues par mutagénèse sont des OGM. Il a donné six mois à la France pour changer sa réglementation et suspendre la culture de ces plantes.
Dans la lignée de la Cour de justice européenne, il a donné raison aux neuf organisations paysannes et de la société civile qui l’avaient saisi en 2014 à ce sujet. Les associations demandaient que les plantes obtenues par les nouvelles techniques de mutagenèse — aussi appelées « OGM cachés » — soient considérées comme des OGM « classiques », et donc soumises à la même réglementation stricte.
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