Le maïs transgénique OGM MON810 a été interdit au Luxembourg. Le ministre de la Santé luxembourgeois, Mars Di Bartolomeo a annoncé dimanche que son gouvernement avait interdit le maïs transgénique OGM MON810 de la firme américaine Monsanto.

Avec cette interdiction de culture du maïs OGM MON810, le Luxembourg rejoint l’Autriche, la France, la Grèce et la Hongrie parmi les pays ayant activé la clause de sauvegarde sur les cultures OGM.

L’annonce de l’interdiction de culture du maïs OGM MON810 a été faite lors de la Journée « Luxembourg et Grande Région sans OGM » en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Environnement de la Région Wallonne, du ministre de l’Environnement, de la Secrétaire d’Etat à l’Agriculture et des représentants des 78 communes sans OGM du Luxembourg.

OGM, le maïs transgénique MON810 interdit au Luxembourg Avec cette interdiction de culture du maïs OGM MON810, le Luxembourg rejoint l’Autriche, la France, la Grèce et la Hongrie parmi les pays ayant activé la clause de sauvegarde sur les cultures OGM.

La publication au journal officiel du décret sur cette interdiction doit avoir lieu ce lundi.

Pour Mars Di Bartolomeo, Ministre de la Santé du Luxembourg, « en interdisant le MON810 le Luxembourg entend protéger l’environnement, l’agriculture et la santé des consommateurs. La clause de sauvegarde, qui sera déposée demain lundi 23 mars, se base sur le principe de précaution et la prévention des risques liés aux OGM. Par cette décision, le Luxembourg souligne son soutien aux conclusions du Conseil européen des ministres de l’Environnement qui s’est prononcé le 4 décembre dernier en faveur d’une réforme profonde de la procédure d’autorisation des OGM en UE ».

L’ONG Greenpeace a félicité le gouvernement Luxembourgeois pour cette décision historique. « À un moment où la Commission européenne a proposé de lever les interdictions nationales sur le MON810 de la France et de la Grèce, la décision du Luxembourg est un signe politique fort… Les citoyens européens sont en effet très majoritairement opposés à ces cultures potentiellement dangereuses et mal évaluée », précise Greenpeace.

Source : Par Pierre MELQUIOT, www.actualites-news-environnement.com, le 23 mars 2009