Les zones de dissémination d’OGM seront restreintes dès octobre. Le Conseil fédéral a spécifié les périmètres d’interdiction dans l’ordonnance idoine. Ce texte bannit en outre les espèces menaçant la faune suisse, comme la grenouille taureau.

L’ordonnance sur la dissémination d’organismes génétiquement modifiés (OGM) ou pathogènes vise à préciser les nouvelle règles, plus strictes, prévues dans les lois sur le génie génétique et sur la protection de l’environnement, en vigueur depuis 2004.

Elle bannit les OGM de nouveaux endroits, à savoir les réserves d’oiseaux et les districts francs (chasse interdite) ainsi que les zones où le paysage est protégé. Ces périmètres viennent s’ajouter aux eaux superficielles (y compromis une bande de trois mètres le long de ces dernières), aux eaux souterraines et leurs zones de protection, aux forêts et aux zones où la nature est protégée.

Les espèces protégées ne devront pas être perturbées et aucune variété d’organismes ne devra être menacée d’extinction. Les OGM ne devront pas porter atteinte à l’équilibre des composantes de l’environnement, ni aux fonctions importantes de l’écosystème, comme la fertilité du sol.

Par ailleurs, certains petits invertébrés exotiques devront faire l’objet d’une autorisation. Une série d’espèces reconnues comme envahissantes ne pourront quant à elles absolument pas être lâchées dans la nature : la coccinelle asiatique, la tortue de Floride et la grenouille taureau.

Côté végétaux, cette interdiction frappe l’ambroisie à feuilles d’armoise, l’orpin de Helms, l’élodée de Nuttall, la berce du Caucase (ou de Mantegazzi, l’hydrocotyle fausse-renoncule, impatiente glanduleuse dite de l’Himalaya, les jussies sud-américaines les renouées asiatiques, le sumac (Rhus typhina), le séneçon du Cap et les verges d’or américaines.

Parallèlement aux essais, l’environnement sera désormais surveillé sur le long terme en vue de déceler l’apparition d’OGM et leurs effets éventuels.

Source : romandie info