De l’avis de certains commentateurs, l’Ouganda a déjà le potentiel nécessaire pour l’autosuffisance alimentaire, et les cultures génétiquement modifiées (GM) devraient être utilisées en dernier recours, indique cet article.

« Nous avons, plus que tout autre pays en Afrique, le potentiel pour produire et exporter (des produits agricoles) même sans les cultures transgéniques… C’est juste qu’il n’y a pas de volonté (de la part du gouvernement) de transformer le secteur », a récemment soutenu William Banage, chargé de cours de Zoologie à l’Université Makerere de l’Ouganda.

Un point de vue similaire a été exprimé par Patrick Rubaihayo, expert en phytologie également chargé de cours à l’Université Makerere. Lors d’une récente interview en marge d’un atelier organisé à Kampala, en Ouganda, par la National Academy of Sciences et l’Uganda National Council for Science and Technology, Rubaihayo a déclaré : « Nous ne devrions même pas parler d’introduire des aliments GM dans le pays… Nos sols sont assez fertiles pour produire de la nourriture en quantités suffisantes pour la population et avoir des excédents à exporter dans les pays voisins ».

Ces propos de Rubaihayo, indique l’article, étaient une réponse à une présentation faite à l’atelier par Gregory Jaffe, directeur de la biotechnologie du Center for Science in the Public Interest aux Etats-Unis. Au cours de sa présentation, Jaffe a soutenu que les cultures GM devraient être adoptées afin d’accroître la productivité agricole. Selon l’article, un avant-projet de loi sur la sûreté et la sécurité biologiques qui légaliserait et réglementerait l’importation et l’usage d’organismes génétiquement modifiés (OGM) est actuellement à l’étude en Ouganda.

Source : Voir l’intégralité de l’article en anglais : http://allafrica.com/stories/200907010689.html