Le Projet sur la biosécurité pour la région Amérique latine et Caraïbes (ALC) a été examiné lors d’un récent dialogue qui s’est tenu à l’Université nationale agraire La Molina du Pérou. Selon l’article, le Projet sur la biosécurité pour l’ALC soutient deux projets parallèles qui portent sur les questions de biosécurité relatives à la culture de plantes génétiquement modifiées (GM) dans des centres de biodiversité agricole.

Le projet est mené par le Centre international pour l’agriculture tropicale (CIAT) basé en Colombie. Au Pérou, il est mis en œuvre par l’Université nationale agraire La Molina, en collaboration avec l’Institut national d’innovation agricole (INIA) et le Centre international de la pomme de terre (CIP) basé au Pérou.

Enrique Fernández-Northcote, coordonnateur national du projet pour le Pérou, a indiqué que l’une de ses activités consiste à étudier la fréquence des flux de gènes entre des variétés de pomme de terre améliorées pour la commercialisation et des variétés natives cultivées à proximité. Cette activité a pour but d’aider à comprendre l’impact potentiel de l’introduction de variétés de pommes de terre GM au Pérou, qui est un centre de la biodiversité de la pomme de terre. « Si cet impact est faible, cela pourrait réduire sensiblement la perception selon laquelle la pomme de terre transgénique commerciale aurait un effet négatif sur la biodiversité du tubercule. Cette connaissance permettra de concevoir une procédure efficace et sensible pour le suivi de la présence de transgènes chez la pomme de terre native et ses parents sauvages », a déclaré Fernandez-Northcote. Le Projet sur la biosécurité de la région ALC est appuyé par une donation de 5 millions de dollars américains du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Source : Isaaa
(Ndlr : ISAAA est un organisme internationale de promotion des OGM)